Etre parents, ce n’est pas seulement pousser une poussette, la rentrer (en forçant) dans un bus, la descendre jusque sur le quai d’un métro, ficeler son nouveau-né dans un porte-bébé ou changer une couche à même la table d’un bistrot (si, si, j’ai vu faire ça cet été, à Nantes). Etre parents, ça s’apprend. C’est Vincent Chriqui qui le dit. Le directeur général du Centre d’analyse stratégique remettra lundi au ministre délégué à la Famille, Dominique Bertinotti, un rapport intitulé « Aider les parents à être parents ». Un document truffé de « bonnes pratiques », promet-on. Les parents du 21ème siècle seraient-ils paumés ? Les pères sans repère ? Les mères « overbookées » ? Et bébé déjà stressé ? Le rapport est censé donner des pistes pour calmer le jeu. Limiter la casse. Rassurer. Dédramatiser. Eviter aux uns de se noyer dans un verre d’eau. Et aux autres d’oublier bébé dans une voiture garée en plein soleil… A ce train-là, on proposera bientôt des cours de parentalité au lycée, avec option possible au bac. Et, en guise de berceuse, on chantera « Prendre un parent par la main »... Epoque formid’.
Rapport « Aider les parents à être parents » disponible dès le 4 septembre sur : www.strategie.gouv.fr