Elle s’appelle Nabilla. Je ne la connaissais pas jusqu’à la lecture du « post » que Mathieu Géniole a consacré à la starlette des « Anges de la télé-réalité », sur Le Plus du Nouvel Obs. Un « post » écrit après le visionnage du « Grand Journal » sur Canal +, dont Nabilla a été récemment l’invitée. A en croire Géniole, la prestation était atterrante, pétrifiante, terrifiante. « Le pire dans ce spectacle, écrit-il, c'est peut-être la bande de faux culs qui se trouvaient autour de la table : ils ont probablement passé la journée à parler de cette pauvre fille en des termes horribles, on n'imagine même pas le mépris qu'ils doivent avoir à son endroit. Mais c'est Nabilla, ça fait de l'audience, alors on serre les fesses et on la reçoit dans un océan de compliments et de superlatifs. Oui, décidément, définitivement, ce "Grand Journal" ne vaut rien ». Géniole ne mâche pas ses mots. En flirtant avec la télé-réalité, Canal + se fait Banal + et sombre dans la vulgarité, la facilité, la débilité. Certes on ne se faisait plus beaucoup d’illusion sur la télévision dans notre époque formidable. « L’écran nous sert tout, mais l’écrou nous serre tant », a chanté Rodolphe Burger en 1997. Il ne croyait pas si bien dire.