Magic Bouliac

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Marre de la grisaille. Overdose des mails. Assez des discours étriqués des uns et des commentaires sans intérêt des autres. Besoin d’air. Direction Bordeaux. Sa gare Saint-Jean. Puis, d’un coup de taxi, escale à Bouliac. Un village de 3 000 habitants, perché au-dessus de la ville, repérable à son église romane et son antenne TDF. Connu aussi pour son fabuleux Café de l’Espérance et son hôtel Saint-James, imaginé par l’architecte Jean Nouvel. C’est ici que je me suis réfugiée pendant 36 heures. Loin de tout, même si le TGV ramène à Paris en 3 heures chrono. Ce que l’on fait à Bouliac ? On se pose, on se repose, on déjeune d’un succulent poulet-frites chez Patrick (au Café de l’Espérance), on se laisse guider au dîner par le chef étoilé Nicolas Magie (au Saint-James), puis on apprend en s’amusant à l’école de cuisine Côté cours, animée par le chef Benjamin Bonnay. Au programme de vendredi matin : le club sandwich. Choix des ingrédients, des ustensiles, quelques astuces, des trucs de chef, une démo et à moi de jouer. Certes, Benjamin m’a aidée. Mais, de retour chez moi, j’ai pu me débrouiller. C’est sans doute ça un cours de cuisine réussi : celui qui permet de s’en sortir en solo comme un pro. Epoque formid’ : mon club sandwich d’aujourd’hui midi –voir photo- avait de l’allure, un peu, et du goût, beaucoup. Merci chef !