1 Epok aime et suit Marie Céhère. De près. De très près même… Alors quand l’auteur de Brigitte Bardot, l’art de déplaire (en librairie le 4 novembre) a évoqué son premier album sur Facebook, il fallait qu’elle développe le fond de sa pensée dans une rubrique « adaptée ». A elle de jouer :
« Mon premier album : l’enregistrement MTV Unplugged 1994 (sorti en 95) de Bob Dylan. Je l’ai acheté à la Fnac Bellecour de Lyon, c’était en 2005, en automne, j’avais quatorze ans et le droit de me promener en ville avec des copains et des copines. Ce qui consistait essentiellement à éplucher tous les rayons de toutes les librairies et des disquaires. À l’époque je m’élevais contre la culture rock que mon père voulait m’inculquer : les Stones, Genesis, Dylan, Led Zeppelin, une situation déroutante pour une ado. Pas question de lui dire que tous ces trucs poussiéreux me plaisaient bien, en fait.
Fnac Bellecour, Spotify et Prix Nobel
J’ai écouté en boucle sa version de Knockin on heaven’s door. La voix qui râclait le texte, la simplicité un peu baroque des arrangements, tout ça faisait que je me fichais pas mal de qui avait repris quoi à qui. Je n’ai plus l’album tel qu’il était entre mes mains en sortant de la Fnac Bellecour, mais son équivalent sur Spotify et je l’écoute toujours.
Quant au Prix Nobel, je ne crois pas qu’il y ait beaucoup à en dire. C’est « dans l’air du temps » et ça en irrite certains. Je ne sais pas ce que l’Académie Nobel a voulu signifier en faisant ce choix, j’ai l’impression que Dylan s’en fiche.
May your song always be sung, May you stay forever young. »