Ils sont passés de 42 à 60. Le temps d’un été. Les portraits de la série Etre(s) Singulier(s), menée avec le photographe Bruno Comtesse, ont quitté Paris et la galerie photo de l’hôtel Scribe fin juin pour investir, depuis lundi dernier, tout le rez-de-chaussée de l’hôtel Saint James, à Bouliac. Cette longère XVIIIème, métamorphosée par l’architecte Jean Nouvel, accueille donc une bande de 60 personnalités connues et inconnues, dont les singularités résident dans des parcours et des discours qui sortent des sentiers battus.
De Pascal Praud à Karol Beffa…
De Paul Smith à un ancien casque bleu, de Pierre Gagnaire à un coiffeur-blogueur, d’Amanda Sthers à un meneur de revue, de Pascal Praud à Karol Beffa, ils se trouvent et se retrouvent jusqu’au 1er janvier 2017 sur les murs du Saint James, perché sur les hauteurs de Bordeaux.
Une vie au-delà du Web et du périph’ parisien
Cette aventure, dans laquelle Comtesse et moi sommes embarqués depuis dix-huit mois, n’aurait pas pu voir le jour sans la complicité d’Alexandre Dhordain, Jean-Marc Savoye et Christophe Eon. Ils nous soutiennent depuis le début. D’emblée, ils ont cru que nos portraits pouvaient avoir une vie au-delà du Web. Aujourd’hui, ces-derniers en ont même une au-delà du périph’ parisien.
Ciseaux, cutter, bricoleur et poêlées de cèpes
On est arrivé équipés, à Bouliac : ciseaux, cutter, perceuse, niveau, patafix, gants blancs… la panoplie du parfait bricoleur, prêt à accrocher 60 cadres sur des murs, des panneaux, le long d’un couloir qui relie les cuisines du chef étoilé Nicolas Magie à une salle de restaurant ouverte sur les vignes. Merci à Marie Borgel, Anthony Torkington, l’équipe du Saint James et celle du Café de l’Espérance, à la fois pour leur accueil et leur intérêt pour notre travail. A 3 heures de TGV de Montparnasse, nous avons trouvé des partenaires, des amis et… l’une des meilleures poêlées de cèpes-frites !