La virée a démarré fort. On a testé une bûche de Noël dans la cour jardin du Plaza Athénée, à l’heure du goûter. Parler fêtes de fin d’année encore en été, par 30° : on aime se caler sur le décalé. Bûche factice pour la photo. Mais pur délice dans l’assiette. Avec subtilités des saveurs et doux mélange des textures : on a apprécié le mariage entre fondant et croustillant, moelleux et crémeux. Une prouesse signée Angelo Musa, champion du monde de pâtisserie en 2003 et Meilleur Ouvrier de France en 2007. Entre deux bouchées, on a croisé la « grand reporter » Adine Fichot, sans sa valise bleue - bagage le plus célèbre des réseaux sociaux - , mais avec son sac en toile, « rapporté d’un marché du Ferret ».
Hôtesses, foulards dorés, gin et VIP impatientes
A 18 heures, on a repris la route. Arpenté le bitume. Jusqu’au métro Alma-Marceau (ligne 9). Direction le Marais, pour la soirée d’ouverture du concept store de 600 m2, baptisé Empreintes. Les premiers invités étaient attendus vers 19 heures. Barrières, cordons de sécurité, vigiles, hôtesses parées de foulards dorés et file encore fluide. On a déambulé dans les étages, rencontré un géant qui a pris Comtesse pour un nain d’1m90, papoté avec une copine d’Anne Maisonneuve, salué Jean-Luc Colonna, remercié les serveurs d’une mixture à base de gin et de concombre. En moins d’une heure, la foule s’est faite compacte. Très compacte même. D’aucuns cherchaient la fraîcheur, près d’une fenêtre, à l’aide d’un éventail ou en dénudant une deuxième épaule - on ne sait jamais : ça peut marcher… - . Le bar s’est mis au régime sec : « on ne sert plus que pour les nouveaux arrivants. Sinon on va se faire taper sur les doigts. » Message reçu 5 sur 5. On a amorcé un repli vers la sortie. Dehors, la file d’attente avait pris des allures de queue interminable. Avec quelques VIP, pas complètement dans les vapes, qui cherchaient à passer devant tout le monde : pas bien ça !
Serveuses, ouvreuses et « romances nerveuses »
A l’issue de ce bain de foule, on nous attendait ailleurs. A Pigalle. Alister donnait son premier concert d’une « tournée internationale » qui passe par les Trois Baudets (prochaines dates : 27 septembre et 11 octobre). On a aimé le bar du premier étage, les serveuses, les sosies d’ouvreuses, les re-épaules dénudées, les dentelles noires, les deux ou trois vieux schnocks en balade, l’interprétation de La femme parfaite et de cet hymne à la vie & aux « romances nerveuses » : Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?