Vu et lu dans un récent Fig Mag –personne n’est parfait- : un portrait de Michel Houellebecq par son pote Frédéric Beigbeder –BeigBD, comme on peut lire sur sa sonnette-. Vachement bien ficelé le papier. Avec une jolie démonstration –époque formid’- : Houellebecq sort peu. La vie nocturne, il se la fait raconter par ses copains fêtards. Lui, il préfère regarder Questions pour un champion ou Le gendarme de Saint-Tropez, tranquille, peinard, à la maison ou dans une chambre d’hôtel. Il a tout compris. Et Beigbeder résume cette tactique par une façon habile d’éviter de « souffrir pour rien ». Bien vu. Dans la même veine : « Les gens qu’on rencontre après 7 heures (du matin) ne sont pas vraiment ceux qui comptent », chante Alister sur son album Aucun mal ne vous sera fait (Barclay). Ça aussi, c’est si bien vu.