Pendant que Pascal Praud se prend pour Montand dans César & Rosalie, à Noirmoutier - sa fan zone sur Facebook espère même que ses chroniques estivales vont faire l’objet d’un recueil… -, le grand reporter d’1 Epok traîne sur la même île, entre caddies, mini jupes, Café Noir et pâtisserie :
« Il faisait chaud. Le temps tournait à l'orage. Je rentrais de ma plage planquée du Vieil, en faisant un crochet par le Super U. C’est là que je l’ai croisé, le Pascal… Puis, je me suis arrêté à L'Oasis pour prendre un Campari - sans soda -. Aucun rapport avec une quelconque reconversion des frères Gallagher. L'Oasis était, autrefois, le bar improbable des iconoclastes de l'île.
Au détour de quelques brèves de comptoir, j’ai surpris comme un discours codé : « ... le fion de la pâtissière de Bouin, je ne te dis que ça... » Aucun sourire ambigu, ni œillade équivoque chez mes voisins de bar. L'Oasis serait-il un lieu de rencontre pour affranchis et amateurs consentants ? Le mystère restait entier quand je me suis cassé.
Café Noir et confession de la mère Beaunichon…
Hier, c’était jour de marché. J’ai filé au Café Noir, dans la fraîcheur matinale. Installé en terrasse, j’ai suivi du coin de l'œil la valse des caddies et jupes courtes. Soudain, la brune de la table d’à côté, avec tote bag Côté Ouest, a confié : « mon mec le tient de la mère Beaunichon : il paraît que le fion de la boulangère du marché couvert est très correct ! » Les regards sévères de l'assemblée m’ont dissuadé de toute manœuvre d'approche. C’était à n'y rien comprendre. L’île serait-elle l’un des derniers paradis libertins ?
Pour en avoir le cœur net, j’ai foncé au marché. J’ai vu le fion en question. On trouve sa recette sur… le Net. J’ai donc acheté mon premier fion vendéen - à ne pas confondre avec le flan - : on s’est régalé. Il était délicieux. »