On y était à la visite privée de l’expo consacrée à Jean Lurçat, à la Galerie des Gobelins (Les Gobelins, ligne 7). L’invitation avait été envoyée par Patrick Frey. Il était là, d’ailleurs, et commentait les liens étroits entre le travail de Lurçat et la maison Pierre Frey, dont il est le patron. A savoir la réédition de certaines œuvres de l’artiste. Trois papiers peints et trois tissus font ainsi l’objet d’une collection capsule chez Frey. Certains sont visibles au fil de l’expo aux Gobelins : c’est le cas notamment du tissu qui recouvre les banquettes destinées au public. Une consœur de la presse déco a trouvé ça… « canon ».
Wilmotte, maison-atelier et accrochage chronologique
On a aimé la scénographie signée Jean-Michel Wilmotte. Dès la première salle, l’architecte et designer a choisi d’évoquer la façade de la maison-atelier de Lurçat, construite à Paris par son frère André. Puis les travaux de l’artiste sont accrochés, posés, exposés de façon chronologique. Peintures, tapisseries, céramiques… Les créations occupent les deux niveaux de la galerie. Un parcours sans faute pour cet hommage rendu à Lurçat, à l’occasion du cinquantenaire de sa mort.
Tenture médiévale et Chant du Monde
Les plus curieux et les voyageurs peuvent poursuivre l’investigation en prenant le TGV. Direction : Angers. Là, le musée des Beaux-Arts présente l'exposition Jean Lurçat, l'Eclat du monde. Celle-ci porte un regard pertinent sur les liens entre la tenture médiévale de L’Apocalypse - conservée au château d’Angers - et Le Chant du Monde de Lurçat.