On est passé au vernissage de l’expo Rester vivant, au Palais de Tokyo. Une expo qui n’en est peut-être pas une. Et si c’était plutôt une ode à Michel Houellebecq ou la clé pour entrer dans son univers ? C’est ce qu’on essaie de nous vendre. Pourquoi pas. Entre le kitsch d’un salon vintage reconstitué, les cartes postales souvenirs de villes et régions de France qui recouvrent le sol d’un sas entre deux salles, ou encore la vitrine consacrée à Clément, le Welsh Corgi Pembroke de l’écrivain, on est bien chez l’ex-étudiant passé par Agro - spécialité : écologie végétale -. A propos de Clément, aujourd’hui disparu, son certificat de pedigree, ses jouets et son portrait « officiel » sont mis en scène. Puis cet espace se prolonge par une salle obscure : là, un diaporama dédié à l’animal défile non stop, avec Iggy Pop en voix off. La plus belle histoire d’amour de Houellebecq serait-elle… Clément ?
Pécresse, Cruella, robe blanche et escarpins noirs
En déambulant entre les photos et autres installations, on est tombé sur un fumoir créé exprès pour l’expo. Houellebecq en sortait, accompagné de Valérie Pécresse. Duo d’enfer. Un certain Fabio a alors tenté de choper l’écrivain, qui lui a fait comprendre que « non, pas maintenant… » Enfin, en vrac, on a aimé le sosie de Cruella, les nombreux souliers à paillettes, une néo version de la couronne de fleurs, la fille en robe blanche et escarpins noirs - où était le type en smoking et pompes blanches ? - et les drôles d’alambiques tout en verre renfermant les liquides contenus dans deux corps humains : était-ce le bar ? De toute façon, on avait oublié nos pailles... et un Américain de passage à Paris venait de nous offrir un Campari soda, préparé avec brio par Laurent, le chef barman du Scribe.