1 Epok aime Paul Smith. 1 Epok aime le cinéma. Quand les deux font cause commune, 1 Epok est sur le coup. Hier soir, on était le seul média à couvrir la projection du court métrage Mon paradis…perdu, de Thierry Pouget, organisée dans le showroom Paul Smith, rue des Archives. Parmi les invités, que des figures du 7e art : producteurs, réalisateurs, comédiens… En prime : on a aperçu Marie-Noëlle Demay. On a flashé sur Zoé, son tablier, son sourire et son efficacité. On a salué un p’tit gars vêtu d’un tee-shirt estampillé Black Sabbath. On a plongé les mains dans un saladier de chips, puis un autre rempli de cerises. On s’est improvisé barman en débouchant une bouteille de champagne au buffet. Champ’ servi tantôt dans une flûte, tantôt dans un verre à whisky. Pouget, lui, a opté pour du Coca dans une flûte.
La salle obscure peuplée de tabourets Tam Tam
C’est comme ça, les fêtes chez monsieur Paul. « A la bonne franquette », a confié Odile, l’une de ses collaboratrices. A cela s’ajoute un mélange de gens, de genres, de générations aussi. On a refait le monde avec Emilio, 13 ans, le fils du réal' du « court ». Tout en blanc, l’ado aidait au service et se baladait entre les salons, la salle obscure peuplée de tabourets Tam Tam multicolores -le top du pop- et le jardin au mobilier désuet juste comme il faut. On a eu droit à quelques gouttes de pluie, mais pas assez pour que la scène soit digne d’un film de Sautet.
Une prostituée se fait flinguer dans sa caravane…
Au fait, le « court », il était comment ? Plutôt bien ficelé. Une prostituée (Jane Resmond) se fait flinguer dans sa caravane, plantée au milieu de nulle part, puis deux flics (Christian Vadim et Philippe Lellouche) amorcent leur enquête sous une pluie battante… « C’est mon premier film de fiction », a expliqué Pouget. D’habitude, il fait des clips, des pubs. Mais il faut croire que l’exercice du « court » l’a quelque peu tourmenté : « J’ai fui le montage. » Autrement dit : réalisé en 2014, la première projo de Mon paradis…perdu n’a eu lieu qu’hier soir. Petite confidence entre amis : « J’ai tenu à tourner en Bourgogne. Je voulais faire découvrir la région aux Parisiens. » Ben oui, c’est bien connu : au-delà du périph’, point de salut ! A ce sujet, un certain Fred a vanté la beauté de l’église de Notre-Dame du Raincy que l’on doit aux frères Perret. « Je vis là-bas. Quand le soleil illumine cet édifice, je deviens… croyant. » Alléluia !
Une mante religieuse voulait taper un brin de causette
On serait bien resté dans cette maison du Marais. Même avec la créature gluante en robe moulante qui ne nous décollait pas. Déjà croisée sur un canapé lors d’une ancienne « grande virée », la mante religieuse voulait taper un brin de causette et plus si affinités… sauf qu’on n’avait pas la foi. On a préféré poursuivre la légèreté de cette soirée en rentrant à pied. On a traversé le Marais, la Seine, la place Dauphine... Quel bol d’être sur le listing de monsieur Paul.