Il y a des gens que l’on n’oublie pas. Comme Fabio Berera, que j’ai rencontré au lycée Albert de Mun, à Paris, et intégré dans l’expo de portraits Etre(s) Singulier(s). Comme Alessandra Pierini, originaire de Gênes et gérante de l’épicerie fine italienne RAP, dans le 9e arrondissement. Comme Alain Cirelli, cuisinier passé dans de grandes maisons (Lasserre, Dutournier, Pacaud, Vié, Guérard…) avant de reprendre le mythique resto Natacha, rue Campagne Première - QG des fans de hachis parmentier -, puis créer Le Purgatoire, rue de Paradis. Aujourd’hui, à midi, le trio était réuni autour d’un même thème : le pesto. Et pour cause : depuis vendredi, Le Purgatoire accueille le 2e concours de pesto au mortier. Une étape éliminatoire pour le championnat du monde, prévu à Gênes en 2018. Pour conclure ces trois jours de (ré)création intense, un brunch était organisé. On s’est laissé tenter. On n’a pas regretté.
Salade de poulpe, petits farcis, petite fille et panissa
Parmi les curiosités du buffet : le testarolo. « C’est la plus ancienne forme de pâtes », a précisé Fabio. On a goûté au délicieux pesto qui l’accompagnait. On a picoré salade de poulpe, petits farcis, douceurs aux courgettes. On a repris du tiramisu et pris sur le vif une petite fille qui se pâmait devant la panissa. Côté boissons, on a oscillé entre un délicieux vin rouge (La Flece) et un chinotto. Ambiance familiale, amicale, sans manie, mais avec la manière. On a apprécié le service souriant, l’ouverture aux enfants, la table d’hôtes, l’esprit pique-nique urbain et le corner dédié aux produits de la maison RAP. L’auteur des polas de ce post est reparti avec une galette de testarolo dans son sac. Fabio et Alain lui ont expliqué comment préparer « l’ancêtre de la pasta ». Je suis censée tester le résultat. L’occasion d’un prochain post, cette fois en direct de la cuisine du « chef Bruno ».