Dans les coulisses d’une expo… / épisode 12
Immersion dans les coulisses de l’expo Etre(s) Singulier(s), présentée du 18 mai au 30 juin dans la Galerie des Nouvelles Images de l’Hôtel Scribe, à Paris. Au programme : 42 portraits de personnalités connues, méconnues, inconnues, sur lesquelles le photographe Bruno Comtesse et moi posons « un ton et un regard ».
En démarrant la rubrique des « Petits fours & grandes virées » de ce blog, on ne pensait pas qu’un jour on s’auto-chroniquerait. Ça fait bizarre… Mais, promis, on va éviter la séance auto-congratulation, façon BNI ! Je démarre d’ailleurs avec le bouton de manchette de mon complice, qui a rendu l’âme trente minutes avant l’arrivée des premiers invités. Pas de chance. Heureusement, il restait un rab de patafix : on a bricolé. Ça a marché. Et surtout, ça a tenu. On a ajusté un cadre, ajouté un mode d’emploi pour flasher les QR Codes, Comtesse a retiré son pull-over, j’ai enfilé mes « petits souliers »… Puis, l’ouverture du buffet a donné le coup d’envoi du vernissage de l’expo. Premier réflexe des Etres Singuliers, à la fois exposés sur les murs et présents dans la Galerie des Nouvelles Images de l’Hôtel Scribe : se photographier devant leur portrait. Première attraction des invités : partir à la rencontre de celles et ceux dont ils ont aimé la photo, l’histoire ou les deux. Fini le virtuel. Place au réel. D’ailleurs des liens se sont noués. Spontanément. Sans artifice. Laurent, le barman, nous a confié plus tard que « tout le monde souriait ». Mais le contenu de ses cocktails ne devait pas y être pour rien non plus…
Gouaille, retrouvaille, blonde évanescente et « classé X » vintage
On a aimé l’intérêt porté par Christophe Ernault (revue Schnock) pour Marie-Paule Pellé –on se souvient encore de sa gouaille et de son talent dans les bureaux de Condé Nast à Manhattan…-. On a été touché par la venue de Pascale Mussard (petit h), bluffée de retrouver le photographe Jean Larivière qui l’a immortalisée avec chapeau, lapin et baguette magique à la fin des années 2000. Le vernissage avait aussi pour vocation de réunir des profils différents. Mission accomplie avec la présence du designer Christian Ghion, de Laurent Fiévet (Lab’Bel), du pâtissier Sébastien Gaudard, du musicien Daniel Chenevez, de la medium Yaguel Didier, de la scénographe Soline d’Aboville, des romanciers Régis Descott, Philippe Vilain, Arnaud Guillon, du chien Hot Dog… J’ai tenté un brin de causette avec une créature blonde, un brin évanescente, dont je n’ai pas compris le sens de toutes les phrases. Mon complice a eu droit à une leçon d’histoire sur le « classé X » vintage par Philippe Colin-Olivier. J’ai entendu un « désolée, je suis jurée dans deux prix littéraires, je suis débordée » : la farce ! Mon complice n’a pas réussi à choper le « 06 » de Charlotte : pas grave, on rattrapera le coup la semaine prochaine.
Margarita, grog et TPMP
D’habitude on aime le rouge. Là, on est resté à l’eau : plate pour Comtesse, pétillante, pour moi. Une fois le vernissage terminé, on a rétabli l’équilibre : margarita pour lui, grog pour moi. Merci Laurent ! Enfin, à ceux qui pensaient, hier soir, que la queue reliant la rue Scribe à L’Olympia avait un lien avec notre vernissage, il n’en était rien. La longue file indienne attendait pour assister à l’enregistrement de TPMP sur la scène du music-hall du boulevard des Capucines. C’est quoi TPMP ? « Touche pas à mon poste », le talk show de Cyril Hanouna. Avec le recul, il est possible que l’on se soit plus amusé… avec nous !