Complice de ce blog et notamment de ses « petits fours & grandes virées », le photographe Bruno Comtesse évoque le premier album du duo britannique Everything but the girl. Un récit qui nous ramène dans les années 1980, où Comtesse mêle photo et vie perso :
« L’Eden. J’en étais loin. J’avais du mal à récupérer après le déménagement de Margareth, à quelques pas de chez moi. Sans moi. J’avais misé sur la musique pour remonter la pente et je tombe sur Eden, le premier album d’EBTG. Les cuivres, les percussions tropicales, le rythme gentiment jazzy : ça s’annonçait pour le mieux. Et soudain, la voix. Avec une nonchalance et une facilité, innées ? Ou liées à des heures de travail ? Peu importe. J’ai été anesthésié par la voix de Tracey Thorn, dès le premier couplet d’Each and every one. La thérapie se voulait efficace. Un sourire pointa naturellement aux coins de mes lèvres. Jusqu’à ce que je réalise que les paroles décrivaient une histoire d’amour pour le moins compliquée. Le souvenir des virées en Spitfire avec Margareth est alors réapparu. J’étais passé du vague à l’âme à la nostalgie… Tu parles d’une réussite.
On troquait l’Algarve pour une ville de garnison
Dans le même temps, les affaires continuaient. De nouveaux shootings étaient programmés. Les restrictions de budgets conjuguées à une saison plus favorable -d'un point de vue météo- devaient nous conduire à Laon, préfecture de l’Aisne. On troquait l’Algarve pour une ville de garnison et... Margareth était du voyage. Un triomphe ! » A suivre...