Pluie fine. Métro bondé. Mais on était motivé. Car on connaissait le designer à l’honneur. A savoir : Philippe Nigro. On est donc allé chez Ligne Roset, rue Réaumur (Réaumur-Sébastopol, lignes 3 & 4), pour voir les dernières créations de celui qui a longtemps travaillé aux côtés de Michele De Lucchi, à Milan. On a testé son canapé Manarola, encore à l’état de prototype : profond, confortable, agréable au toucher. On vote pour ! Puis, on a grimpé l’escalier. Car la suite des festivités se passait au premier. Là, on a goûté aux mini sandwiches, mini tartes, mini babas, en provenance d’un traiteur de Viroflay, « près de chez ma mère », a laissé échapper un invité.
Elle n’a pas su si c’était de l’art ou du ronchon
On a aimé le champagne, servi dans des flûtes, refait le monde de la presse déco avec Stéphanie, squatté quelques fauteuils, approché une créature qui vantait les mérites de l’avenue Foch… à Vincennes. « Ah oui, le Neuilly du grand Est ! » Elle n’a pas su si c’était de l’art ou du ronchon. S’il fallait rire ou pleurer : époque formid’ !
Accro au sans gluten et à la doudoune Uniqlo
A 20h10 environ, j’ai fugué. Besoin d’air. Surtout après avoir croisé une pro de la presse, accro au sans gluten -elle a séché le buffet-, à la doudoune Uniqlo, aux faux sourires, aux vrais coups bas : la femme parfaite ! Le roi du pola -complice de cette rubrique- m’a emboîté le pas, une fois extirpé d’un canapé qui affichait complet. Dans la précipitation, on a oublié de saluer Philippe Nigro. Mais il revient le 26 mai pour la scéno d’une expo (jusqu’au 5 juin) dédiée au lin, place des Vosges. Une occasion de le revoir… Avant de faire ligne commune -la 10-, mais station à part -Mabillon, pour moi ; Michel-Ange-Auteuil, pour le roi du pola-, on s’est attardé au comptoir de chez Joe Allen : pendant que le barman s’affairait, Madonna chantait.