Jamais facile de se séparer d’une maison de famille. D’une maison de vacances, remplie de souvenirs. Aurélien (Robinson Stévenin), écrivain, va s’en rendre compte en partant à Saint-Lunaire pour liquider une bâtisse face à la mer et qui prend l’eau… Entre confession d’un copain de classe et résurgence d’une « grande rupture à marée basse », soirée arrosée au Montrachet 1996 et escales au Café de la plage, il va ressasser son passé pour mieux le recomposer… C’est tout cela que raconte et montre le téléfilm d’Alain Tasma, Neuf jours en hiver, adapté du roman d’Arnaud Cathrine, Je ne retrouve personne (Ed. Verticales). Une fiction au casting de haute volée.
Mado vomit sur Bayreuth et la Fiac
Catherine Hiegel dans la peau de Mado, une voisine rongée par la morphine et le cancer, vomit sur Bayreuth et la Fiac, mais chante Barbara la nuit, dans les rues de Saint-Lunaire. Quant à Patrick Mille, il joue le rôle du frère d’Aurélien : un chirurgien au quotidien pas si rose que ça… Heureusement, au milieu de ce chaos, il y a Plastic Bertrand à fond, le temps d’un cours de danse dans un centre aéré, mais aussi des châteaux de sable, des chocolats chauds et le regard réconfortant d’Irène, croisée par hasard au marché aux poissons… Des choses simples qui deviennent lueurs d’espoir. Neuf jours en hiver est à voir le vendredi 11 décembre à 20h55, sur Arte.