Nouvelle escapade angevine. Avec une météo estivale dans une ville qui prépare la rentrée des classes. Donc, ça vit, ça vibre. Notamment au Martin’s, un bistrot à l’angle des rues du Mail et Lenepveu, où le café noisette servi en terrasse est facturé 1,50€, le speculoos compris. Jamais vu ça dans mon arrondissement parisien. Et dans aucun autre arrondissement de la capitale d’ailleurs : même dans un bouge du 20ème, j’ai payé 1,70€ un espresso dégueu pris au comptoir. Autre bistrot angevin « testé et approuvé » : Chez Toi, rue Saint Laud, avec sèche-main Dyson dans les toilettes, comme chez Colette à Paris. Qui a dit que la province avait toujours un métro de retard ? En une journée de balade, d’autres « hot spots » ont suscité ma curiosité. A commencer par le magasin Tati, place du Ralliement : avec, à l’entrée, une mosaïque kitchissime reprenant le fameux logo marine sur fond vichy rose. Quant au musée des Beaux Arts, il abrite plusieurs chefs-d’œuvre d’Ingres et de Watteau notamment, ainsi qu’une partie de la collection de Pierre-Louis Eveillard de Livois (1736-1790) –un parent ?-, qui comptait quelque 400 œuvres des 17ème et 18ème siècles dans son hôtel particulier d’Angers. Enfin, j’ai déniché le Chabada, la scène rock locale, dont les studios d’enregistrement ont été baptisés Tostaky. Epoque formidable : tout le monde n’a pas oublié Noir Désir… Le 10 novembre, le groupe Pony Pony Run Run y sera en concert. Ça vaudra le coup de reprendre le TGV.
photo Pony Pony Run Run © Mathieu Zazzo
Prochain épisode angevin en octobre, lorsque je vais récupérer ma carte d’étudiante à l’Université catholique de l’Ouest…