Son bar a élu domicile entre l’hôtel Hermitage et le casino de La Baule. Elle devait y rester trois mois, « mais j’y suis depuis trois ans ». Florence Albaret a quitté Paris, changé de vie, pour s’installer face à l’océan, au club des Albatros. On vient chez elle pour les jus de fruits pressés à la minute, le thé servi en vrac -« pas de sachet chez nous ! »-, les salades que l’on compose selon ses envies, les fauteuils Ikea -« super confortables mais déjà collectors, car en rupture de stock »- posés à même le sable. Ici, pas de chichi. On est à l’aise tout de suite. Tout le monde s’appelle par son prénom, sans s’être jamais vu avant. Une sorte de Facebook qui serait passé du virtuel au réel : époque formidable. Attention : on devient vite accro ! Surtout au « Maillot jaune » : une spécialité maison à base de jus de pomme et citron.