« Mais où est donc passé Arnaud Fleurent-Didier ? » A cette question qu’un ami m’a posée en fin de semaine dernière, impossible de répondre. Car depuis son album La Reproduction, AFD semble avoir disparu des écrans radars. Comme évaporé. Volatilisé. L’auteur-compositeur de France Culture ne donne plus de signe de vie. D’aucuns l’ont tout de même aperçu en concert en janvier dernier à Madrid. D’autres espèrent le voir au Lautrec, à Pigalle, ou du côté de la place Clichy, où il aime traîner. D’autres rumeurs encore font planer qu’AFD aurait aussi ses habitudes à L’Arlequin, le dimanche matin, pour écouter Claude-Jean Philippe parler ciné… mais RAS rue de Rennes. Discret, secret, AFD a pourtant fait l’unanimité de Libé aux Inrocks, du Figaro à Télérama. Pas si fréquent de les avoir tous à la fois. C’était en 2010. La Reproduction faisait alors office d’ovni de service dans les bacs. Et mes confrères ont comparé son auteur à Polnareff, Sheller, Berger... parce qu’il faut toujours tout classer, ranger, archiver, répertorier. Pour rassurer, se rassurer. Or le cas AFD est hors cadre. Hors-champ. Une bande à part à lui tout seul… « Mais où est donc passé Arnaud Fleurent-Didier ? » L’avis de recherche est lancé. Si vous le connaissez, faites-lui suivre ce « post ». Car tout n’est-il pas possible dans notre époque si formidable ?