Souvenez-vous : le 14 août dernier, ce blog mettait à l’honneur Jérôme Aumont. Ex-rédac’ chef du magazine Maison Française, il a tout plaqué voilà un an pour continuer en solo. Dans la déco ? Plutôt dans l’édition de meubles-objets, à moins que ce ne soient des objets-meubles. Lui-même a du mal à faire la nuance entre les deux. Exposées dans le showroom du créateur Christophe Delcourt à Paris (47 rue de Babylone, 7ème), ces curiosités viennent de faire leur premier voyage : direction Courtrai et sa Biennale Intérieur. Parce que Jérôme Aumont veut les montrer pour démontrer la pertinence de son propos et de son positionnement. A savoir : solliciter cinq designers -Samuel Accoceberry, Laurent Nicolas, Dan Yeffet, Grégoire de Lafforest et Christophe Delcourt-, pour les faire plancher sur des pièces singulières qui composent une Collection Particulière. Audacieux. Courageux. Mais une galerie new-yorkaise lorgnerait déjà sur la démarche de l’ancien journaliste : époque formid’. Il faut dire que les créations qu’il propose ont tout pour plaire : à l’instar de la console dessinée par Grégoire de Lafforest, sorte de vide-poche XXL, où chaque trousseau de clés, portefeuille ou carnet une fois posé se met à glisser et disparaître, comme avalé, dans un tiroir qu’il suffit d’ouvrir ensuite pour tout récupérer. Magique et pratique. A découvrir aussi les bougeoirs de Dan Yeffet, les tabourets de Christophe Delcourt ou encore l’étonnant vide-poche de Laurent Nicolas. Courtrai c’est déjà fini. Les objets sont revenus à Paris. Pour les voir, il suffit de pousser la porte du 47 rue de Babylone. A venir : une série de luminaires pour sublimer cette collection si particulière.
