Cette semaine, j’ai appris qu’il existait des clubs privés dans certaines écoles… privées, elles aussi. A Paris, l’Ecole alsacienne a son Club des 500, dont les membres vivent tous dans des appartements de plus de… 500 m2. Ça en dit long sur le profil des inscrits au club… Plus intello : au Collège Stanislas, c’est le Club des sans télé qui a la cote. A l’origine de ce drôle de groupe : un collégien de 5ème dont les parents ont décidé un beau matin que la télé polluait leur appartement. Sur le coup, l’ado a flippé. L’absence de télé allait le marginaliser : impossible de parler d’une série, d’un jeu ou d’une télé-réalité avec ses copains. A court dans la cour. Jusqu’au jour où il s’est aperçu que d’autres (sur)vivaient aussi sans petit écran chez eux. Subitement, il s’est senti moins seul et le Club des sans télé est né. Spontané. Décalé. Telle une poche de résistance où les Ch’tis à Ibiza, Koh-Lanta, Nabila et Zahia, connait pas ! Pas encore de club des sans cartable ni des sans portable à l’horizon, mais tout peut arriver dans notre époque si formidable.