C’est quoi le quotidien d’un journaliste pigiste en 2014 ? Se lever tôt. Très tôt. Pour avoir quelques longueurs d’avance sur les rédactions et le démarrage de leur machine à café. Et puis, c’est sortir, marcher, arpenter, fouiner, dénicher, rentrer, écrire, écrire encore. Dormir ? Un peu aussi, dès que la pression baisse, dès que les bouclages s’espacent. Bref, c’est un rythme, où l’endurance est la principale qualité. En parlera-t-on les 3 et 4 juillet à Vichy ? Une centaine de journalistes vont se retrouver au cœur de l’Allier pour papoter et refaire le monde de la presse à l’occasion des 48 heures de la pige. Au programme : se positionner sur les sujets du futur -allô, madame Irma ?-, se former tout en continuant de piger -j’ai testé : c’est sportif !-, travailler avec les réseaux sociaux -quand ça marche, c’est jackpot !-, s’unir pour réussir -et partager un loyer !-, travailler avec d’autres métiers et proposer des contenus orignaux -« recherche profils atypiques pour éviter sujets en toc ! »-… Et puis on promet un laïus sur la méthode pour « réussir un coup de fil à un rédac chef » : autrement dit, appeler sans se faire jeter ou raccrocher au nez ! Epoque formid’ ! Le programme ne dit pas si on parlera fric : c’est combien un feuillet en 2014 ? Et que faire face aux mauvais payeurs, arnaqueurs, imposteurs ?... Pour le savoir, rendez-vous cette semaine dans la ville de la célèbre pastille. Au fait, Vichy, on fait comment pour y aller ? Pas de panique, amis parisiens : c’est à 2h53 de Paris Bercy (si, si, c’est une gare !). Alors, certes, non pas en TGV, mais en… Intercités. Plus décalé pour mieux décoller.