Il s’appelle Erik Winter. Non, rien à voir avec… Ophélie. Lui n’est pas de Boulogne-Billancourt, mais de Göteborg, en Suède. Enfin, son créateur, l’auteur de polars suédois Ake Edwarson, l’a campé dans cette ville parce qu’il la connaît bien. Et pour cause : l’écrivain y vit. Ses cités, ses ghettos, ses rues sombres, son port, ses bords de mer dépouillés, tout lui sert de toile de fond pour les enquêtes de « son » commissaire Winter. Un type un peu à part, aux méthodes qui le sont tout autant. Il fume des cigarillos, porte un collier autour du cou et cultive une allure de dandy de grands chemins. Côté perso, Winter a une femme, deux petites filles et rien n’est simple quand il doit caser, au milieu d’une affaire, une semaine de vacances en famille en Espagne. Surtout lorsque l’enquête se complique et les cadavres se dupliquent. Les aventures de Winter sont à lire -en vingt langues- ou à voir sur Arte, jusqu’au 8 mai. Ce soir -à 20h50-, on va retrouver Winter à l’hosto. Car, la semaine dernière, on l’a laissé échapper de justesse à une… pendaison. Ce matin, la chronique « télé » diffusée sur RTL vantait « les polars du jeudi soir » : le blockbuster NCIS et le mièvre Alice Nevers étaient à l’honneur. Rien sur Winter. Comme si sa différence le rendait coupable, dans notre époque si formidable.