… de déambuler en mini short dans une ville ? Quand Paris passe à l’heure d’été, avec plage, brumisateurs, terrains de beach volley et autres parties de pêche improvisées le long du canal Saint-Martin, les nanas se dénudent. Toutes accro au micro short. Parce que vu dans les magazines, dans les séries télé, au ciné. Peu importe que l’on soit maigrichonne ou en surpoids, l’idée consiste à montrer ses jambes blanches et ses ongles de pieds colorés, tout en étant bien… culottée. Car le mini short annonce souvent le début des fesses –époque formid’-. Vous ne me croyez pas ? Hier, dans l’escalator qui permet de sortir du métro Sentier, mon nez était quasi collé au derrière d’une nana, version « ultra light » côté vêtements. Côté vêtements seulement… Puis, quelques heures plus tard, dans le TGV, j’étais cernée : trois paires de jambes blanches, des ongles cerise, orange et taupe –si, si, comme les intérieurs des décorateurs en mal d’inspiration- et trois ultra micro shorts. Car une fois les trois grâces assises, le bout de tissu remontait tellement, que celui-ci disparaissait asphyxié sous les bourrelets de l’une, sous le tee-shirt XL de l’autre et le body XS de la troisième. Ça doit être ça des it-girls. Des filles qui usent et abusent, consomment et consument de la pseudo mode. Histoire d’être comme tout le… monde. Pour se sentir un peu moins seule au… monde. Quitte à être im… monde.