Il s’appelle Jean Jullien. J’ai découvert cet artiste en allant prendre un verre au Nid, un bistrot au sommet de la Tour Bretagne –à 135 mètres de hauteur-, à Nantes. Une ville dont le graphiste est originaire, même si aujourd’hui il vit à Londres. Le Nid est une curiosité : bar-perchoir, Jean Jullien l’a conçu tel le refuge d’un oiseau à mi-chemin entre la cigogne et le héron. Tables et fauteuils sont inspirés par l’œuf dur, à moins que ce ne soit par l’œuf à la coque. Le corps de l’oiseau sert de bar-comptoir. Quant à la terrasse, elle offre une vue panoramique sur Nantes et la Loire. Pour en savoir plus sur Jean Jullien, profitez de l’été pour flâner dans l’Est parisien, où il fait l’objet de deux expos -époque formid’-. Jusqu’au 30 août, son travail et ses trouvailles sont à voir dans les galeries Michel Lagarde (13 rue Bouchardon, 75010) et L’attrape Rêve (15 rue Jean Macé, 75011). Sinon, ses illustrations se baladent entre The New Yorker, Le Nouvel Obs, Les Inrock’, The Guardian, The New York Times… La liste est longue. Un carnet de bal, pas banal.