… Alberto Eiguer. Psychiatre et psychanalyste, il m’a reçue dans son bureau du 14ème arrondissement de Paris pour parler de la maison. Et pour cause : il a beaucoup réfléchi et écrit sur ce thème. Quels sont nos rapports avec la maison ? Nos façons d’y vivre ? De nous comporter ? De nous déplacer ?… Nos intérieurs n’ont plus de secret pour lui. Pièce par pièce, il a tout décodé, décrypté, analysé. Dans un livre qui fait référence, « L’inconscient de la maison » (Dunod), puis dans un ouvrage plus grand public, qu’il vient de publier, « Votre maison vous révèle » (Michel Lafon). Avec un chapitre intitulé « Etre bien chez soi, une utopie ? », où il évoque l’architecture « au service du mieux-être », l’agrandissement des fenêtres telle « une ouverture sur l’extérieur » ou encore l’habitat écologique. C’est bien dit, bien vu, bien fait pour nous. Tous. Car chacun va trouver 2 ou 3 clés pour ne plus rentrer chez lui/chez elle comme avant. Sachant que les poignées de porte et les verrous font, eux aussi, l’objet d’une réflexion de la part du psy. Epoque formidable ! Et d’autant plus formidable qu’en page 38, Alberto Eiguer fait référence à mon dernier bouquin, « Ces Machines qui parlent de nous » (Les Quatre Chemins). Si, si !!! Résultat : dans la bibliographie de « Votre maison vous révèle », Eveillard se retrouve coincé entre Duras et Freud. Formidable, je vous dis !