Rien ne va plus. Les nanas ne savent plus où donner de la tête. Les types flippent. C’est la quarantaine ! Les filles de 1973 ont 30 ans, a chanté Vincent Delerm. Aujourd’hui, elles en ont 40 : divorcées ou business women, entre deux jobs ou entre deux maisons, un peu paumées ou envie de tout envoyer balader, elles se cherchent. Même scénar’ pour les hommes : marre du métro-boulot-ados, besoin d’air, de légèreté, de liberté. Mais comment changer de vie à la moitié de « sa » vie ? Comment oser tout brader, tout bazarder ? A celles et ceux qui s’interrogent encore, rendez-vous du 25 au 29 mars sur Arte, avec une semaine spéciale « crise de la quarantaine ». Non, ce n’est pas une blague. Une série (La semaine de vérité) et trois documentaires vont passer cette tranche d’âge critique à la moulinette, au microscope même. Y verra-t-on plus clair après ? Peut-être, mais pas sûr. Restera la chanson En quarantaine à se passer en boucle dans notre époque si formidable : « Fait-on partie d'une espèce éteinte / D'une espèce inadaptée ? / Quand la quarantaine est atteinte / Faut-il crier au feu les pompiers ? », se demande Christophe Miossec.