Confession d’un confrère journaliste, qui flirte avec la soixantaine. Attablé dans un bistrot du 6ème arrondissement de Paris, il raconte : « j’ai perdu injustement mon boulot de critique de films. Aujourd’hui, je survis avec une misère. Heureusement, j’avais acheté un studio dans les années 1980, du coup je ne suis pas à la rue ». Quand on lui demande s’il a essayé de retrouver des piges, c’est le silence. Un blanc. Et pour cause : l’individu n’a ni accès à Internet, ni ordinateur, ni téléphone portable. « J’ai juste ça », dit-il en sortant de sa poche une carte à puce pour appeler d’une cabine téléphonique. Cherchez l’erreur… mais époque formidable quand même.