Ça y est ! J’ai déballé l’aspiro tout nouveau tout beau, livré cette semaine par DHL. Son petit nom : DC45 Digital Slim. Un nom de code ? Non. Juste l’appellation du dernier Dyson, ou plutôt du « premier aspirateur sans fil polyvalent ». En ouvrant la boîte, j’ai eu l’impression d’être face à un coffret de Lego : des pièces bien rangées, calées, protégées, qui ne demandent qu’à prendre l’air. J’ai tout sorti. Mais, à la différence du Lego, le mode d’emploi était superflu : l’assemblage des pièces a été instinctif. Enfantin. Ce qui donne subitement l’impression d’être plus malin que son voisin. D’être un cousin de « monsieur bricolage ». Epoque formidable. Puis, il y a eu la découverte d’un drôle de tube aux allures de baguette magique. C’est lui qui permet de transformer l’aspirateur à main en aspirateur balais : le tube de l’année ? Mais l’expérience ne s’arrête pas là. Car un Dyson se pilote comme une auto. Et pour cause : le moteur de cet aspirateur tourne cinq fois plus vite que celui d’une F1. J’ai failli mettre un casque avant de le mettre en marche. Il a démarré. Décollage immédiat. Des poussières, bien sûr. Moi, je suis restée sur terre, fascinée par cet objet poids plume -2,3 kilos seulement-, autonome à puissance constante pendant 20 minutes. Une prouesse technologique que l’on doit à une équipe de 50 ingénieurs et à trois ans de recherche. Impressionnant ? Oui, mais pas autant que James Dyson « himself », qui a débuté en tâtonnant dans son garage et en ne testant pas moins de 5 127 prototypes avant d’aboutir à la version définitive de son premier aspiro sans sac. C’était en 1991. On ne savait pas encore que les verbes « aspirer » et « dysonner » allaient devenir des synonymes.