Ils vivent dans le 9ème, à Paris, près de la place Franz Liszt. Ils déjeunent Chez Casimir –époque formid’-. Ils se baladant dans les jardins du Palais Royal. Ils se cherchent, se ratent, s’évitent, se trouvent, se retrouvent pour mieux fuir et même s’enfuir. « Ils », ce sont les personnages du dernier film de Pascal Bonitzer, Cherchez Hortense. Des hommes, des femmes et même un collégien, tous un peu paumés dans la capitale. Elle clope tout le temps, lui tente de parler à son père, un père qui lui aussi essaie de dialoguer avec le sien, une autre change d’identité pour mieux reprendre la sienne à l’issue d’un trajet de TER… Et puis, il y a le bistrot où Benoît Jacquot refait le monde avec Jackie Berroyer. C’est tout ça l’univers Bonitzer. Une sorte d’instantané de la vie de gens en quête de pères et de repères. A la ramasse ? Oui, un peu. Jusqu’au moment où ils se souviennent qu’un brin de légèreté mêlé à un soupçon de liberté peuvent changer un quotidien fait de céréales mélangées à un yaourt, de cendriers remplis, de mensonges, de nuits blanches et d’idées noires.