Agence SFR, avenue de l’Opéra, à Paris. 15 heures. Je demande de l’aide pour configurer la boîte mail de mon smartphone –ça y est ! J’ai sauté le pas. Adieu le mobile à clapet-. Le type de l’accueil me dit : « on ne fait pas ça dans notre agence. Mais allez à celle de la Madeleine. La prestation vous coûtera 19€ ». J’affronte la chaleur moite qui plane sur la capitale. Je remonte l’avenue de l’Opéra, passe par les Capucines, coupe par Godot de Mauroy et ses sex shops abandonnés. 15h20. En haut des escalators qui mènent au showroom SFR, rue Tronchet, une nana me répond qu’il faut que je prenne rendez-vous. Elle ajoute : « je ne comprends pas que l’on vous envoie ici. A Opéra, ils sont habilités à faire cette manipulation. Retournez-y et dites-leur ». Et puis quoi encore ? Un brin agacée, je lui réponds que j’ai autre chose à faire de ma journée que la navette entre L’Olympia et la rue de la Paix. 90 minutes plus tard et 300 kilomètres plus loin, je pousse la porte de la boutique SFR de la rue Saint-Aubin, à Angers. Là, Thomas s’occupe de mon cas. En moins de 40 secondes chrono, il paramètre mon téléphone. Payer ? Ici, il n’en est même pas question. Epoque formidable. Merci Thomas : c’est par des comportements comme le vôtre que je sais pourquoi j’ai quitté Paris, où je suis pourtant née.