La lune et le 7ème art font bon ménage. On pense à La Lune dans le caniveau, aux Nuits de la pleine lune, à Lune de fiel ou encore à L’Année des treize lunes. Ce chef d’œuvre de Fassbinder est programmé sur Arte mercredi à 23h20. Oui, c’est tard. Mais ça vaut le coup de faire une sieste (au bureau ?) l’après-midi pour ne pas le rater. Sinon, le film est sorti en DVD. Rien que le premier quart d’heure est une véritable prouesse : une longue scène dans des abattoirs où l’on se demande si l’on va tenir, tellement ça pisse le sang. Ou si, au contraire, on va rester parce que le personnage principal travaille au milieu de ces animaux dépecés et que l’on ne peut pas le laisser là, tout seul… La première fois que j’ai vu ce film, à la fin des années 1980, c’était dans le ciné de la rue Cujas, près du Panthéon, à Paris. Nous étions trois dans la salle –époque formid’-. Normal : c’était l’après-midi, à l’heure de la sieste (au bureau ?). J’avais séché un cours pour ne pas manquer la séance, sur grand écran.
