Petit creux hier, dans le TGV Paris-Angers. Heureusement, j’avais des Petit Beurre. Mais, ouvrir un paquet devant trois voyageurs qui le regardent avec envie, impossible de ne pas partager les gâteaux. C’est comme ça que j’ai su que la jeune femme enceinte devant moi s’apprêtait à quitter La Courneuve pour Nantes et, ainsi, multiplier par deux la surface de son appartement. Un autre a prétendu très bien gagner sa vie en ramenant des voitures d’Angers à Roissy, plusieurs fois par semaine : que contiennent les véhicules ? Je ne l’ai pas su… Enfin, le plus gourmand –il m’a piqué au moins cinq biscuits- voyageait sans billet et bossait dans la cuisine d’une brasserie parisienne : « je vais prendre l’air en Vendée », a-t-il dit. Je ne m’étais jamais fait autant de copains en moins de cinq minutes chrono. Des copains pas collants : je les ai tous perdus, une fois le paquet vidé et arrivée à Angers. Epoque « so speed » mais si formid’. Merci LU.