Elle s’appelle Sophie. Elle a 40 ans. Imaginée par la romancière Sylvie Bourgeois, ce personnage évolue un peu comme « la » Martine de notre enfance : un coup elle est à Cannes, une autre fois à Saint-Germain-des-Prés, bientôt on la retrouvera à Megève... Elle bouge, elle cumule les expériences, les rencontres, « mais elle a toujours 40 ans, précise l’auteure. L’âge de la remise en question ». L’âge où tout est possible dans notre époque si formidable. C’est le cas pour Sophie. Débarquée de sa province, dans Sophie au Flore (Flammarion ; en librairie le 16 mai), elle découvre la rive gauche, le Bon Marché, Zadig & Voltaire, Vincent Lindon au Sauvignon et, bien sûr, le Flore. Caricaturale cette Sophie ? Oui, un brin. Mais drôle aussi, car insouciante, culottée, désinvolte. Ça change de celles qui se prennent au sérieux à la terrasse de La Société ou à la nouvelle Hune, encore trop neuve, trop sophistiquée. Retour à Sophie : titi parisien sans le savoir, la nana n’a peur de rien, s’autorise tout. Elle agace un peu, amuse beaucoup. Idéal pour se changer les idées dans le métro. D’ailleurs Sylvie Bourgeois revendique cette légèreté. Elle qui a organisé son déjeuner de mariage au Flore : « nous étions neuf à table. Nous avons pris une banquette d’angle. C’était parfait ». Moi, j’ai pris un café avec Sylvie Bourgeois au Tournon : je pensais qu’elle m’aurait donné rendez-vous au Flore, mais non. Explication sur cette vidéo (d’amateur pour vrais mateurs)…
Pour aller sur le blog de Sylvie Bourgeois, cliquez ici.