...François-Marie Banier ! Je ne sais pas comment je suis arrivée sur son listing, mais depuis cinq ans, je reçois chaque année une carte de vœux du photographe. Carte de vœux illustrée par l’un de ses clichés. Toujours en noir & blanc. Cette année, un texte est écrit à la main sur la photo d’une femme de profil, chapeautée, qui regarde un homme s’éloigner dans une rue sans doute parisienne. Un texte dans lequel Banier fait la nuance entre aimer, aimant et amant. Où il évoque aussi « le bonheur de ne pas se voir cinq secondes pas plus »… Certes, Banier fait la « une » de la presse depuis plusieurs mois et pas forcément pour de bonnes raisons. Il n’en demeure pas moins que son travail de photographe mérite le détour (www.fmbanier.com). Quant à sa vie, elle a tout d’un roman. Et si Banier était notre Truman Capote « made in France » ? Un article paru le 23 décembre dernier dans Grazia revient sur les coulisses de son domicile du 18 rue Servandoni, à l’orée du jardin du Luxembourg. Une adresse décrite comme un « labyrinthe luxueux », truffé de « portes déguisées, de bibliothèques coulissantes, d’une galerie secrète, de caméras, de codes et d’alarmes destinés à protéger les nombreuses œuvres d’art ». Ambiance Violence et passion de Visconti. Ajoutons que le « 18 » a également vu défiler le Tout-Paris : d’Isabelle Adjani à Johnny Depp, en passant par Caroline de Monaco. Un QG chic et excentrique, comme la rive gauche en a beaucoup connu. Aujourd’hui, ils se font plus rares. Je ne connais pas « FMB ». Mais le fait de recevoir ses cartes de vœux me le rend plutôt sympathique. Pas sûre qu’il tombe un jour sur ces lignes. Néanmoins, je lui souhaite, à mon tour, une bonne année 2012 dans notre époque si formidable.