Au chapitre « tout est possible dans notre époque si formidable », voici la dernière invention d’Urban Factory. Il s’agit d’un sac à dos solaire. Son nom : Urban solar backpack. Sa mission : apporter « une dose de mobilité et d’énergie écologique ». Kesako ? Pas compris le message de l’attachée de presse. La « dose de mobilité » est-ce comme le pass Navigo pour les accros du métro ? Quant à la « dose d’énergie écologique », est-ce pour concurrencer le marché bio du week-end ? Y a un truc qui m’a échappé. A quoi sert vraiment le « black solar backpack » ? A recharger les accessoires high-tech que l’on transporte. « Le sac à dos intègre un panneau solaire de 2,4 watts prêt à charger une batterie –en 8 heures chrono- qui, à son tour, alimente téléphone portable, lecteur MP4, GPS et même appareil photo ». A condition, bien sûr, que l’on trimballe tout ce matériel sous le soleil. Chaud devant ! L'homme, bête de somme. Parce qu’une virée en ville ou à la campagne sans son portable relève de l’insupportable, de l’insurmontable. On pensait –à tort ?- que justement on partait se balader pour se déconnecter. Le nez au vent. Les mains dans les poches. Or, il n’en est rien. On part se promener pour charger, décharger, recharger, appeler, faire sonner, déranger. Trek et stress au menu. On en redemande. Surtout à 119€ le sac de 1,15 kg, prêt à accueillir un ordi de 14,1 pouces. La taille au-dessus (1,25 kg) –oui, l’Urban solar backpack a un grand frère- est à 129€ et peut contenir un ordi de 15,6 pouces'. Le cauchemar du soir : que quelqu’un m’en offre un pour Noël.