Un député-médecin sollicité en mai dernier pour participer à un débat sur la prise en charge médicale et psychologique des addictions a répondu « oui » en 24 heures, puis « peut-être » au bout de deux mois, et enfin « non » hier à midi. Pourtant la dépénalisation du cannabis fait parler, à gauche comme à droite. L’émergence de « shooting room » aussi. Le tout à sept mois de la présidentielle. Malgré cela, se mouiller, s’impliquer, prendre position sur un terrain, certes un brin glissant, effraie encore une partie de nos élus. Face à ces réticences et cette frilosité quasi maladive, normal que certains médias se retournent vers Jean-Luc Delarue pour parler de toxicomanie et de prévention. Normal aussi que l’on déserte les bureaux de vote. Epoque formidable ?