Bonne ambiance, hier soir, à la Dyson Démo, à Paris, pour le vernissage des Designer’s days « made in » rive droite. Parmi les invités, un clown sans fard –que je n’ai donc pas reconnu tout de suite, car je ne l’avais vu que sur scène, lors du dernier passage du Slava's Snowshow dans la capitale-. Un photographe et son frère qui ont confondu un architecte, accro au jus de pêches de vigne, avec Hyppolite Girardot. Une pin-up en manque de père et de repères. Une Américaine addict à la chirurgie esthétique, qui a transformé son corps en « œuvre d’art ». Un directeur d’école de design dispo pour refaire le monde avec tout le monde. Des collaborateurs de la styliste anglaise Margaret Howell. Une ex auteur de nouvelles érotiques. Un étudiant prêt à tout pour se faire embaucher chez Dyson. Et, en « guest stars » : des petits fours de la Grande épicerie. Un drôle de mélange. Un subtil cocktail. Une alchimie réussie puisque personne n’est resté dans son coin. Au contraire : tous les invités se sont parlé. Alors que personne ne faisait le même job, n’habitait le même quartier, voire la même ville. Preuve qu’avec un soupçon de spontanéité, un trait d’humour et un zeste de bonne humeur, on peut réussir n’importe quelle soirée. Epoque formid’ : j’ai même parlé de Godard, Truffaut et Demy avec le photographe, bluffé par le jus de pêches de vigne, et l’archi qui, paraît-il, aurait bien aimé devenir comédien…