Accro à la Nespresso

Antoine Cahen, le designer industriel de la Nespresso, m’a expliqué que sa machine n’avait que deux boutons pour en faciliter l’utilisation. Et c’est vrai que l’outil est extrêmement simple à faire fonctionner. Mais, parfois, un utilisateur plus énervé qu'un autre, plus stressé, arrive à s’emmêler les pinceaux. A bloquer une capsule, par exemple. Là, c’est le début de la fin. Le drame. La panique. Sauve qui peut. Il secoue la machine dans tous les sens. S’énerve. N’écoute plus son interlocutrice –moi en l’occurrence-. Il secoue encore l’objet. Un reste de café se met à éclabousser le carrelage de la cuisine. « Il ne manquait plus que ça ». Et puis, tout à coup, la capsule est éjectée. A force d’avoir confondu la Nespresso avec une bouteille d’Orangina, ça a payé. C’est le miracle. Le soulagement. Un coup d’éponge sur le carrelage taché, ni vu ni connu. Une nouvelle capsule de Volluto dans la Nespresso et ça repart. « Vous prendrez bien un café ? » Epoque formidable, je vous dis.