Cette année, 1 Epok slalome en marge de la Fiac. Pas de foire, ni de Grand Palais. Mais plutôt des chemins de traverse. Après l’atelier de Jean-Michel Othoniel, on a poussé la porte du Palais d’Iéna, pour une leçon d’histoire. Jusqu’au 28 octobre, le siège du Conseil économique, social et environnemental abrite une sélection de suspensions, qui racontent la sculpture abstraite de 1918 à 2018 : de Calder à Yang, en passant par Man Ray, Yves Klein, Cruz-Diez, Le Parc ou encore Louise Bourgeois.
Voyage dans le temps, imaginaire et conquête de l’air
L’expo, baptisée « Suspension », réunit une cinquantaine d’œuvres réalisées par une trentaine d’artistes de générations et de nationalités différentes. Un voyage dans le temps et à travers le monde, avec des créations qui paraissent tomber du ciel. Il faut, en effet, lever la tête durant la visite. Car, comme son nom l’indique, tout est suspendu dans cette rétrospective. Clin d’œil au mobile, mais aussi à l’imaginaire, à la conquête de l’air, à la lévitation et autre flottement. C’est poétique, un rien magique. On se croit projeté au milieu de planètes inconnues, ovni, objets célestes... De drôles d’impressions dans une expo à sensations.
Robes, créatures et DAB
Le soir du vernissage, on a aimé le champagne, la fluidité de quelques robes, l’évanescence de certaines créatures, l’accès à la terrasse et le DAB (distributeur automatique de billets) comme perdu, abandonné, au sous-sol du palais.