Hier, j’ai déjeuné avec cinq chefs de cuisine. Ils avaient envie de parler. Ils se sont épanchés. L’un d’entre eux m’a ainsi confié que lorsqu’il va se former une fois par an, dans une grande maison parisienne, il a la chance de travailler le homard, le foie gras, le caviar… mais la malchance de ne pas avoir le droit de goûter à ses préparations. « Pire, dit-il : on jette ce que nous concoctons en cours et l’on nous envoie déjeuner dans un self minable, abominable, sans odeur, ni saveur ». Cherchez l’erreur. Epoque formidable ?