« Dernière soirée sur terre ». C’était le thème de la fête. Une fête pas foraine. Quoique… On a croisé des jongleurs, danseurs, une contorsionniste… C’était où, tout ça ? Dans la boutique parisienne de Vivienne Westwood. A deux pas du Palais-Royal. Ambiance champagne et pop-corn coloré, jolies filles et corps tatoués. Pas de prise de tête. Plutôt des prises de vue dans un drôle de Photomaton.
Lucy, Marine et mister « 100% denim »
On a aimé l’accueil de Lucy, le sourire de Marine, les retrouvailles avec Sébastien (Gaudard). On s’est marrés avec ce type en costume 100% denim, qui a failli s’étaler dans les escaliers : arrivé à bon port, il a joué les Miser Bean. Genre, ni vu, ni connu… il s’est mis à mater un mini short pailleté bleu ciel, nouveauté de la collection été, histoire de retrouver une contenance. Puis, il s’est dirigé vers le buffet : besoin d’un remontant.
Juergen Teller, « punk culture » et « no future »
Située au 175 rue Saint-Honoré, l’implantation de la boutique a été choisie par Vivienne Westwood « herself ». C’était il y a moins de deux ans. Paraît que les Parisiens méconnaissent encore l’adresse. Pourtant, on est loin des convenances d’autres boutiques de luxe du quartier. Ici, on peut même venir simplement pour feuilleter des bouquins, dont le catalogue de l’expo consacrée à « la » Westwood au V&A à Londres en 2004, ou encore celui de la rétrospective « Juergen Teller x Vivienne Westwood », actuellement dans la boutique new-yorkaise de l’ex-instit devenue figure de la « punk culture » et du « no future ». Une rétro que l’on espère bientôt rue Saint-Honoré.