Parfois Paris se fait multiple, en un espace temps très limité. C’est sous cette facette, entre délices et délires, que la capitale nous est apparue le 23 novembre. En trois lieux et à trois moments différents, trois atmosphères vues et trois expériences vécues. Voici la première :
15 heures. Une giboulée comme en mars, mais en plein mois de novembre. A l’arrivée des premières gouttes, on pousse la porte de la nouvelle boutique Christofle, installée au n°221 de la rue Saint-Honoré. « Vous arrivez juste à temps, Christophe Pillet s’apprête à partir… » Mais en voyant les trombes d’eau, l’architecte d’intérieur - venu en scooter - a repoussé son départ, commandé un café, puis s’est confié sur la métamorphose d’une ancienne salle de petit déjeuner d’hôtel en écrin contemporain pour une enseigne fondée en 1830. Trois défis en un.
« Ramener du faste sans que ça brille trop »
« C’est ma première fois avec Christofle, même si je connaissais la maison. Avec cette boutique, j’ai voulu créer un espace incarné, ramener du faste sans que ça brille trop. » Pari réussi : entre parquet en chêne, peinture blanche sur les murs et mobilier en bois, ici rien de clinquant, que de l’élégant. On déambule au milieu des produits emblématiques de la marque, des couverts aux plateaux, des bijoux à quelques pièces historiques issues du patrimoine de la maison.
Savoir, savoir-faire, transmission et inspiration
« J’ai souhaité tutoyer l’imaginaire de Christofle », reprend Pillet. C’est aussi une immersion dans un univers de savoir, savoir-faire, transmission et inspiration. Dans cette boutique, Christofle conte et raconte son histoire : bien fait pour nous ! Une fois son café terminé et l’ondée arrêtée, Christophe Pillet a rejoint son scooter. Direction le 10e, où il a désormais ses bureaux. L’équipe d’1 Epok lui a emboîté le pas, mais pour aller vers le Palais de Tokyo… A suivre.