Une fois n’est pas coutume… 1 Epok a suivi le déménagement - de l’Ecole militaire vers l’Unesco - d’un cabinet de recrutement pas comme les autres. Son nom : Tovalea. Son terrain de jeu : le secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Ce qui nous a plu ? L’esprit Tovalea. Son mode de fonctionnement aussi. La boîte n’a rien d’un QG de chasseurs de têtes en costumes sombres, iPhone collé à l’oreille, qui enchaînent les réunions, les rendez-vous, sans se souvenir du dernier qui vient de franchir le seuil de leur bureau immaculé, aseptisé. C’est tout le contraire. Ici, on écoute, on prend le temps d’un café, on se voit, on se revoit.
Pas de clim’ ni d’éclairages qui rendent le teint blafard
« Il y a des choses à réinventer dans le domaine du recrutement et des ressources humaines », a constaté Valérie Bisch dès le début des années 2000, alors qu’elle était directrice commerciale et marketing à l’Hôtel de Crillon. En 2008, elle crée Tovalea. Avec un premier bureau en 2012 rue Bosquet. Puis, en 2017, une nouvelle adresse, plus spacieuse, rue José-Maria de Heredia. Sa priorité : « Recevoir les candidats de façon informelle, dans un lieu aux allures de boutique. Ici, pas de climatisation, pas de murs blancs, ni d’éclairages qui rendent le teint blafard, pas non plus de réception ou de salle d’attente. Tout a été pensé et aménagé comme une boutique, avec le souci de détails qui rappellent l’atmosphère d’une maison : mobilier vintage, murs colorés ou recouverts de papier peint, photos, dessins, parquet en bois blond, suspensions aux formes arrondies, légères, aériennes, amorce de la cage d’escalier en fer forgé.
« Bien choisir les recruteurs et faire tomber les masques des futurs recrutés »
« Chez Tovalea, on ne convoque pas à un rendez-vous, on rencontre les candidats. » Pour Valérie Bisch, recruter au XXIe siècle, « c’est être encore plus attentif aux choix des recruteurs que nous faisons, car il est impensable et impossible de placer nos candidats chez des recruteurs peu scrupuleux ». Et côté candidats, « les profils qui retiennent mon attention sont les plus authentiques. Car il est difficile de placer ou d’intégrer des personnes qui ne tombent pas les masques ». Pour l’aider, elle s’est entourée d’un quatuor de jeunes talents : Romain Petit, Alexandra de Rohan Chabot, Lucie Bigot et Reda Dahhane, tous les deux encore étudiants. Quand on demande à Valérie Bisch sa définition du mot « ressource », elle répond : « Chaque personne rencontrée à une ressource, voire des ressources à découvrir. » Et sa définition du mot « humain » : « L’humain est essentiel dans nos métiers et pourtant tellement négligé… »