Déjeuner dans un resto en vue de la rue du Bac, à Paris 7ème. Plus jamais ça. J’ai cru que j’étais à Bimbo city dans l’arrondissement de Rachida Dati. Avec, autour de moi, des nanas chez lesquelles tout est de plus en plus mini : de la jupe à la bagnole –clonage de la Smart oblige- en passant par la cervelle... Elles s’échangeaient des adresses de VIP croisées la veille dans une fête (foraine ?). Amis du name dropping, bonjour et au secours ! A quand le retour du Solex et l’abandon de la Rolex dans ce faubourg Saint Germain dénaturé, défiguré ? Seul bastion de résistance : le bar-tabac coincé entre le Gaya de Gagnaire et une boutique de fringues. Quelques aristos locaux viennent pour un croque-monsieur, un café et la lecture du Parisien. Des aristos en voie de disparition à en croire la dernière blague qui circulait au comptoir : « les Pozzo di Borgo ont vendu leur hôtel particulier de la rue de l’Université au clan Bongo. Bienvenue chez les nouveaux Pozzo di Bongo ! » Epoque formidable ?