Dans le bistrot du ciné Le Panthéon, à Paris. Une cliente commande un thé. « Il n’y en a pas aujourd’hui. En revanche, nous vous proposons une infusion maison ». La cliente accepte. On lui apporte un énorme bol de grand-mère, à rebord épais, dépourvu d’anse, impossible donc à prendre dans ses mains, et ce d’autant que l’« infusion maison » est brûlante. La cliente ne sait comment faire. Elle ose demander une autre tasse, « plus pratique ». Réponse de la serveuse : « je n’ai pas d’autre tasse. Attendez juste que ça refroidisse ». Sympa. Surtout pour une infusion facturée 6 euros. Epoque formid’, je vous dis.