Il a quitté Marseille pour Paris, le temps de venir souffler les 50 bougies de Haribo France, dont il est le patron depuis 2006. Jean-Philippe André en a profité pour faire une pause-bonbons avec 1 Epok. L’occasion de parler Tagada, Dragibus et Chamallows. Mais aussi presse, foot, intéressement et « petit plaisir démocratique ».
1 Epok : Qui êtes-vous, Jean-Philippe André ?
Jean-Philippe André : Un ancien pigiste des Dernières Nouvelles d’Alsace. Pour payer mes études - Sciences Po et une maîtrise en droit des affaires, à Strasbourg -, je collaborais à ce journal. Car, au départ, je voulais être journaliste sportif. Mais, une fois diplômé, j’ai finalement travaillé pour Danone, puis Heineken, avant de rejoindre Haribo en octobre 2006.
1 Epok : Haribo en 2017, c’est quoi ?
Jean-Philippe André : Environ 700 bonbons consommés chaque seconde en France. C’est aussi un groupe qui rayonne désormais dans le monde entier, avec 22 filiales et plus de 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Et puis, un bonbon Haribo, c’est un petit plaisir démocratique : il peut être renouvelé rapidement et facilement.
1 Epok : 50 ans pour Haribo France, c’est l’âge de raison ou l’âge de tous les possibles ?
Jean-Philippe André : C’est d’abord un présent performant avec un chiffre d’affaires multiplié par deux entre 2006 et 2016. Même scénario pour l’intéressement et la participation accordés aux salariés. 50 ans, ce n’est pas vieux : surtout quand on a, comme Haribo, un esprit très entrepreneur.
1 Epok : Tout va pour le mieux, donc…
Jean-Philippe André : Oui, sauf que là, tout de suite, je suis en manque ?
1 Epok : En manque de Dragibus ou de Chamallows ?
Jean-Philippe André : Non. Je n’ai pas lu L’Equipe ce matin…
1 Epok : C’était quand votre dernier Haribo mangé ?
Jean-Philippe André : C’était hier soir, à la mi-temps de France-Espagne. C’était une fraise Tagada.
1 Epok : Quel est votre Haribo préféré ?
Jean-Philippe André : Ce que vous me demandez, c’est un peu comme si je devais vous dire lequel de mes deux enfants je préfère…
1 Epok : Avez-vous toujours des Haribo sur vous ?
Jean-Philippe André : Oui. Regardez… (il farfouille dans son cartable…)… J’en ai toujours sur moi !