Hier, c’était la présentation à la presse des œufs de Pâques du Shangri-La. En présence de l’artiste : Michaël Bartocetti, chef pâtissier de l’hôtel parisien, qui bosse déjà sur la bûche de Noël prochain. Car, avant l’heure, c’est toujours le moment de s’y coller… Volontairement colorés, ses œufs ont été pensés « pour attirer l’œil », a expliqué le pâtissier. Avec à l’intérieur, un subtil mix de nougatine aux éclats d’amandes et fleur de sel. Un œuf dans lequel tout se mange. Y compris le socle : un praliné noisettes aux pignons de cèdre caramélisés. A tomber. Baptisée Mégapixel et Gigapixel, selon sa taille, la création chocolatée se décline en sept couleurs. Une exclusivité en édition limitée de dix œufs par teinte : à venir chercher, sur commande, dans l’hôtel parisien et à savourer chez soi. En cachette ou pas.
Blogueuses, instagrameuses et scoops du jour
Autour de la table de dégustation : une dizaine de chroniqueuses culinaires. Que des nanas. C’est comme ça. Veille du 8 mars obligeait peut-être : la journée de la femme… avant l’heure aussi. Les blogueuses et instagrameuses ont goûté à tout, manipulé les œufs un peu, beaucoup, puis photograhié… à la folie ! Les œufs comme le gâteau aux vanilles Bourbon et de Tahiti sont, tout à coup, devenus leurs scoops du jour : c’était à celle qui allait poster plus vite que son ombre le gros plan sur les pignons de cèdre… Amusant. Déconcertant aussi. A l’instar des visiteurs de musées qui mettent leur téléphone ou leur tablette entre eux et l’œuvre qu’ils regardent. Il n’en demeure pas moins que la nouvelle prouesse gustative de Michaël Bartocetti est un pur délice. Et le comportement des dingos de l’info, un doux délire. Mais, là, c’est à toute heure du jour et de la nuit.