Après une rétro consacrée à Leos Carax, Le Champo met à l’affiche douze films d'Ingmar Bergman. Ça commence le 4 janvier. Et pour les fans, dès le 21 décembre avec la version restaurée de Cris et chuchotements, long métrage de 1972 avec Harriet Andersson, Ingrid Thulin et Liv Ullmann. Parler de Bergman, c’est se la péter un peu, vont penser certains. Ça dépend… Pour ma part, je me souviens encore du choc cinématographique qu’a été Le Septième sceau, vu au ciné-club du lycée Montaigne en 1985. Le film était projeté sur un drap blanc, dans les sous-sols du bahut… Par la suite, j’ai découvert que Bergman était une référence pour bon nombre de réalisateurs : Woody Allen, Philippe Garrel, Arnaud Desplechin… et Lars Von Trier. Le Danois dit ceci du Suédois : « J'ai vu tous les films de Bergman, qui ont été une énorme source d'inspiration. Il était pour moi un Artiste du cinéma. A majuscule s'il vous plaît. Il était l'emblème de l'obsessionnel et de la manière dont un artiste se doit d'être et d'agir. »