Ça sent le sapin chez Merci. La déco de Noël est installée. Et, hier soir, c’était déjà la fête avec Piet Hein Eek « himself ». Le designer néerlandais est venu présenté une série de lustres réalisée pour la maison Veronese, vendue en exclu et sur commande chez Merci. En apprenant que Veronese cachait dans les sous-sols de ses ateliers des milliers de pièces de rechange en verre, Piet Hein Eek a accepté de farfouiller parmi les pendeloques, bobèches, pampilles, fleurs… Il s’est emparé du trésor, qu’il a transformé en suspensions. Des créations entre baroque et bling, curiosité et jeu d’enfant. Car le designer a imaginé des modules de 40 cm de haut à monter les uns sur les autres, « comme un Meccano ». Ensuite il a pioché, au hasard, au gré de sa fantaisie aussi, dans le précieux stock de pièces en verre pour donner de l’esprit à ses lumières.
Prosecco, focaccia et Fiat 500
Il y avait foule chez Merci pour l’événement. D’aucuns voulaient déjà acheter leurs cadeaux de Noël. Pas de chance : les caisses étaient fermées. D’autres attendaient un verre de prosecco devant le buffet tenu par le très efficace Michele. D’autres encore grignotaient focaccia et gressins. Piet Hein Eek a pris la pose pour 1 Epok, on a papoté avec la reine Christine - elle se reconnaîtra… - et admiré le sac à dos en forme d’étoile d’une certaine Stéphanie. « Je les crée et je les vends », a-t-elle confié devant la Fiat 500 stationnée en permanence dans la cour du « destination store ». La dame dessine aussi des vêtements, du jour, du soir, des corsets et… des robes de mariée : ça, on a « kiffé à donf ».
Cantine, comptoir et carte blanche
En quittant le boulevard Beaumarchais, on a échoué rue Saint-Gilles. Dans une cantine espagnole. Installés près du comptoir, on a surpris un type sur le point de « faire une carte blanche » : la bleue, il l’avait sans doute paumée… A moins que ce ne soit un fan de Steph’, obsédé par ses robes immaculées.